In 20minutes.fr
La question du financement des retraites reste irrésolue et Laurence Parisot s’oppose à un nouvel impôt. Interrogée sur la possibilité de taxer les hauts revenus, la présidente du Medef a estimé mercredi sur Europe 1 que cette idée constituerait une « remise en cause » du système par répartition.
« La priorité aujourd’hui, c’est engager le débat sur la répartition, comment faire en sorte que nous puissions retrouver des équilibres », a-t-elle souligné, alors que le besoin de financement du système des retraites est estimé à 30 milliards d’euros cette année.
Repenser les mécanismes du système
« Il faut repenser les mécanismes du système. Notre système par répartition est fondé sur les cotisations, lié au contrat de travail », a ajouté la dirigeante patronale. Le gouvernement, qui a lancé une concertation avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites la semaine dernière, a écarté l’hypothèse d’une hausse des prélèvements obligatoires, mais n’a pas exclu des « augmentations ciblées » sur certains revenus.
Pour sa part, Laurence Parisot a rappelé que le Medef voulait « sauver, maintenir, et plus que ça, renforcer le système par répartition » qui est « en danger », même si l’organisation patronale souhaite dans le même temps « encourager, développer et stimuler le système par capitalisation ».