Le collectif « Retraites, générations sacrifiées » a été crée le 12 avril dernier à l’initiative de l’UNI (Union nationale interuniversitaire) afin de rassembler tous les jeunes qui aspirent à une réforme en profondeur de notre système de retraite et veulent tourner le dos aux discours démagogiques proposés depuis des années par les syndicats en la matière.
En deux semaines, trente-deux collectifs locaux ont été créés afin de mobiliser les jeunes et de leur permettre de faire entendre leur voix.
Pour faire vivre le débat et le libérer du « syndicalement correct », un site internet a été mis en ligne – http://www.retraitesgenerationssacrifiees.fr, permettant de donner la parole à des jeunes mais aussi à des responsables associatifs (Contribuables associés, Sauvegarde Retraites…), des experts (Institut économique Molinari, IREF …), qui ont une vision originale et responsable quant à l’avenir de nos régimes de retraites.
Le débat sur les retraites mérite mieux que ce concours de démagogie
Le collectif « Retraites, générations sacrifiées » dénonce la démagogie des 19 organisations de gauche et d’extrême-gauche qui ont lancé l’appel « retraites, une affaire de jeunes ». Cet appel est totalement anachronique. Les signataires se rendent-ils compte que nous ne sommes plus au milieu des années 60 et que les trente glorieuses sont loin derrière nous ? Connaissent-ils l’ampleur des déficits de nos régimes de retraites (près de 30 milliards cette année) ?
Au lieu de proposer des solutions réalistes pour sauver notre système de retraites, ces derniers se contentent de reprendre les mots d’ordre de leurs aînés des grandes centrales syndicales (CGT, FO, Solidaires ...). Ne voient-ils pas que les syndicats ne défendent pas les jeunes en faisant peser le poids financier de notre système de retraites sur les jeunes actifs ?
Pour le collectif « retraites, générations sacrifiées », le débat sur la réforme des retraites doit être mené sans tabou afin d’explorer toutes les pistes permettant d’assurer à ceux qui prendront leur retraite dans les cinquante prochaines années qu’ils bénéficieront, sous une forme ou sous une autre, d’une retraite décente.