Pour le collectif RETRAITES : générations sacrifiées, il faut sortir du « MIRAGE SOCIALISTE »
C’est en 1982 que l’âge légal du départ à la retraite était fixé à 60 ans. Selon Michel Rocard, témoin à l’époque de cette décision, « Tous les ministres compétents en économie, Jacques Delors, moi et quelques-uns, nous étions catastrophés, nous savions très bien que cette mesure n’était pas compatible avec l’évolution de la démographie française ». M. Rocard rajoute : « On a donc pris un lourd retard et laissé penser au monde syndical qu’on pouvait s’en sortir en voyant augmenter rapidement la durée de vie en retraite et diminuer pendant ce temps-là la vie active. C’était évidemment impossible ».
Avec l’augmentation de l’espérance de vie, les projections pour 2020 montrent un déséquilibre croissant entre les nombres des actifs et des retraités : 182 cotisants pour 100 retraités en 2006 et 121 pour 100 en 2050. Selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), le besoin de financement des retraites s’élèvera à près de 25 milliards d’euros en 2020.
Pour le collectif RETRAITES : générations sacrifiées, il faut sortir du mirage socialiste pour revenir à la situation d’avant 1982 : l’âge légal de départ à la retraite doit être fixé à 65 ans. C’est l’âge légal de départ à la retraite dans la majorité des pays européen (Cf : tableau | Source)
La DOUBLE PEINE pour les jeunes : augmentation des cotisations, création de nouvelles taxes
Entre 1967 et 2010, le taux de cotisation vieillesse a doublé. En 1967, le taux de la cotisation de sécurité sociale vieillesse de base représentait 8,5% du salaire brut. En 2010, elle représentait 14,95% du salaire brut sous plafond et 16,65% pour un salaire brut supérieur au plafond de sécurité sociale. A cela s’additionnent de nouveaux prélèvements (comme par exemple la CRDS).
Pour le « collectif RETRAITES : générations sacrifiées », il ne faut pas augmenter les taux de cotisation vieillesse afin de ne pas grignoter davantage le pouvoir d’achat des jeunes et leur laisser les moyens si il le souhaite de se constituer une retraite complémentaire en épargnant.
Ne pas créer de taxe supplémentaire qui pénaliserait l’économie et la croissance. Pour le « collectif RETRAITES : générations sacrifiées », les jeunes seraient les premières victimes de la mise en œuvre de nouvelles taxes, puisqu’au final cela aggraverait la situation déjà très difficile qu’ils rencontrent sur le marché de l’emploi.
Agir dans l’intérêt des jeunes, c’est n’augmenter ni le taux de cotisation, ni créer de nouvelles taxes afin de ne pas leur infliger la double peine, mais bien avoir le courage de mettre fin au mirage socialiste et de proposer de relever l’âge légal de départ à la retraite jusqu’à 65 ans.
